Bonjour à vous,
L'épreuve n'est pas obligatoirement synonyme de douleur ou de souffrance.
Quelqu'un a dit un jour que les épreuves étaient destinées à nous faire grandir, à ouvrir notre conscience sur le sens à donner à la vie, et surtout à notre vie.
La souffrance apparait lorsque l'épreuve met le doigt où ça fait mal, en nous demandant de comprendre et de chercher pourquoi nous avons mal à ce moment là.
Il s'agit alors d'identifier la ou les racines de la souffrance, les causes qui la déterminent et procèdent à sa création.
L'épreuve nous demande souvent d'être honnête avec nous-même, de ne pas tricher ou dissimuler ce qui peut nous déranger, nous contrarier, nous renvoyer une image personnelle déplaisante et dévoiler nos contradictions intérieures.
L'épreuve nous place généralement devant un choix de vie que nous ne désirons pas faire, par peur de ce qui va arriver suite à ce choix, par peur du vide créé, par peur des conséquences probables que ça va entraîner.
Elle nous demande de surmonter nos peurs, nos terreurs parfois, si formidablement ancrées en nous, que nous préférons continuer de souffrir plutôt que de faire le choix d'affronter une peur immense et dévorante.
Là se trouve le fondement de la notion de lâcher-prise, d'aller au-delà de la peur, de s'abandonner à ce qui arrivera, et dans une phase suivante, d'accueillir ce qui arrivera,
quoi que ce soit qui puisse arriver.
C'est alors que le miracle peut se produire.
L'acte volontaire de s'abandonner , de s'en remettre à l'univers, élimine enfin les barrières créées par les peurs et qui empêchaient l'arrivée des bonnes choses que la Vie est capable d'offrir à tous ceux qui lui accordent une confiance innée.
Simultannément, il est fort possible alors, de découvrir une dimension de soi que nous ne pouvions découvrir dans l'état précédent.
Une dimension liée à l'essence même de ce que nous sommes en réalité, une parcelle de l'étincelle divine que nous portons tous en nous.