Et toi, qui es-tu?(1)
Publié : lun. mars 17, 2008 5:38 pm
kikoo tt le monde
j'ai trouvé ces textes sur le blog d'Anne-Lise
je les ai trouvés trés interessant, donc je vous en fait profiter
ils sont un peu long certes mais trés enrichissants :)
merci à Anne-Lise et son ami de leur partage
bonne lecture
Et toi, qui es-tu?(1)... :-)
Ce que j’écris ci-dessous, a été fait en 1986 environ. Ce sont des réflexions et des moments où cela ne faisait pas partie de moi, mais venait de l’autre rive.
Je vous souhaite à tous, bonne lecture.
Un beau matin, tu ne comprends plus ce qui t’arrive. Tu te réveilles et tout est noir. Tu es dans un monde que tu ne connais pas. Tu as l’impression d’être mille mètres sous terre seule, parmi cette immense masse de terre et de roches. Tu as l’impression de peser une tonne, tu sens ton corps s’écraser sur le sol, comme si la pesanteur terrestre avait triplé.
Un poids incroyable au-dessus de ta tête qui, sans te toucher, te pèse sur les épaules. C’est le noir total. Tu ne sais pas ce qu’il y a devant, ni ce qui est sous tes pieds. Tu écartes tes bras pour sentir les parois, mais ceux-ci ne sentent que le vide. Pourtant, tu sais que tu te trouves dans une galerie. Tu ne là vois pas, tu ne là sens pas, mais tu sais qu’elle existe. Tes yeux ne voient pas, tes mains ne sentent pas et tes pieds reposent sur un sol dont tu ne connais pas la consistance.
Où es-tu ?
Que fais-tu là ?
Pourquoi cette impression d’inconnu ?
Des questions qui pour l’instant te laissent sans réponse.
Tu ne sens aucune vie autour de toi. Ni humaine, ni animale, ni végétale. Tel un aveugle à qui on lâche la main, une crainte intense t’envahit ; l’inconnu. Toutes les lois que tu connais, loi sur la vie, loi de la nature, loi de la société, loi de l’homme, loi de la logique et du bon sens, sont abolies à l’endroit où tu te trouves.
Personne ne te donnera l’explication de ta présence en ce lieu. Personne ne te dira où tu te trouves, où tu dois aller, ni ce que tu dois faire. Tu devras prendre seul la décision.
L’initiative et la responsabilité de ce que tu feras, ne seront critiquées que par toi.
La crainte de l’inconnu, peut avoir plusieurs répercutions sur toi. La peur va te donner à choisir entre quatre possibilités.
La première solution est d’avancer. Ton ventre se nouera, tes jambes trembleront, mais tu avanceras. La curiosité de savoir où tu te trouves sera plus forte que la peur. Tu ne connais pas la distance à parcourir, mais tu avances d’un pas hésitant. Poussé par le désir de connaître, ton pas deviendra plus sûr et plus ferme.
Sans savoir où tu te trouves ni vers où tu vas, tu seras de plus en plus confiant. Tel un automate, tu marcheras. Ton cerveau sera vide, sauf cette petite lueur d’atteindre le bout de cette galerie.
La deuxième solution est que tu restes sur place et que tu attendes.
Attendre quoi ou qui ? Tu ne le sais pas. Tu vas peut-être attendre que l’on t’explique ce que tu fais là !
Personne ne peut te l’expliquer, tu dois seul le découvrir. Tu attendras peut-être une main secourable, une main qui te guidera ? Inutile, personne ne passera. Tu devras prendre pour la première fois de ta vie, une responsabilité. Ta responsabilité. Rien que ce mot te paralyse. Tu repousseras cette idée jusqu’au plus profond de toi.
Là où tu es, le temps n’existe plus. Une minute est un siècle et un siècle une minute.
Surtout, ne change pas le court de ta vie. Reste là, bien sage à attendre !
La troisième solution, est que tu regardes devant toi. Ne voyant rien, tu te retournes et ne voyant toujours rien, tu avances. Tu es pourtant dans la bonne direction, et tu préfères te retourner et reculer ! Tu refuses de savoir ce qu’il y a au bout de cette galerie et tu recules.
Pourquoi ?
De quoi as-tu peur, puisque tu ne vois rien ?
Tu ne peux pas me le dire, vu que tu ne connais pas toi-même la réponse.
La quatrième solution, est que tu attendes que quelqu’un passe pour te prendre la main. Tu ne peux ni avancer, ni rester sur place. Tu veux qu’une tierce personne prenne la décision à ta place. Et dans l’inconnu que tu es, tu là suivras aveuglément en te persuadant que c’est elle qui détient la véritable solution. Celle-ci peut se tromper, mais tu là suivras tout de même.
En attendant, tu es patient, tu ne te poses aucune question et tu attends le passage de ton sauveur. Cette personne t’entraînant, se sentira forte, car elle t’aura pris la main. Toi qui croyais te sentir fort en t’appuyant sur une personne sûre ! Tu rejettes la responsabilité de ta décision sur une tierce personne. Et celle-ci, ayant sa responsabilité sur le chemin qu’elle a décidé d’emprunter, plus ta responsabilité qui devient la sienne, se trouve une raison de plus pour étayer et renforcer son initiative.
Cette personne se complique bien la vie, pour une décision normalement simple !
Te voilà maintenant avec quatre possibilités. A toi de choisir la tienne !
Fais déjà le premier pas vers ta décision. Tu as eu l’habitude jusqu’à présent de prendre des décisions par rapport à un savoir, à une science, par rapport à ton voisinage, à la société, par rapport à ce qui t’entoure, la nature, le temps ou tout autre point de repère. Mais ici, plus rien de tout ceci n’existe. Ni le ciel, ni la terre, ni fleurs, ni arbres, ni jours, ni nuit, plus de gens, plus d’animaux, le néant.
Tu sais que tu te trouves dans une galerie, mais tu ne peux expliquer le faite que tu le saches. Cette galerie ne t’es pas inconnue, mais tu n’arrives pas, même en fouillant le plus loin possible dans tes souvenirs, à te rappeler d’elle.
Devant ce vide absolu, la crainte sera peut-être la plus forte. Alors, tu décideras de te retourner et de reculer. Comme tu là toujours fais, tu préféreras fuir un savoir futur pour te réfugier dans un savoir passé.
Tu préfères ce que tu as eu, ce que tu as, à ce que tu pourrais avoir !
Pourquoi ?
Tu as les pieds dans cette galerie, tu te renfermes et tu te caches.
Pourquoi as-tu peur de toi ?
Pourquoi as-tu peur de l’avenir pour te réfugier dans le passé ?
L’avenir fait pourtant partie du passé et le passé de l’avenir ! Pourquoi crains-tu un événement à venir, alors que celui du passé te fait sourire ? Pourquoi ne ris-tu pas d’un acte à venir, comme d’un acte du passé ? Est-ce la connaissance de cet événement qui te rassure ? La connaissance d’un événement futur ne fait-il pas déjà partie du passé, alors que pourtant, il ne sait pas encore produit ! Je te cite un exemple, Tu as un problème de santé. Tu vas donc voir le médecin et celui-ci t’annonce qu’il ne peut être résolu par la médecine, et qu’il faut te faire opérer. Tu prends donc un rendez-vous avec un chirurgien, et celui-ci te dit de venir dans trois jours pour passer au bloc. Ton opération qui est prévue dans plusieurs jours, fait partie de l’avenir et pourtant, l’événement se trouve déjà dans le passé étant donné que tu connais la date et l’heure à laquelle ton problème sera résolu.
Tu comprends maintenant que l’avenir peut faire partie du passé et vice versa ! Alors pourquoi prends-tu une décision positive pour un acte futur, alors que tu sais que tu souffriras ?
Pourquoi prends-tu une décision négative pour un événement futur, alors que tu ne sais même pas s'il sera heureux ou malheureux ! Est-ce la non connaissance de cette action qui te fait reculer ?
Médites sur ta conception de l’avenir, je ne suis pas là pour juger tes faits, car la décision t’appartient. Et celle-ci sera juste si elle fait partie de toi.
Tu es en ce lieu une entité ayant pris connaissance de la vérité, car tu as pris seul la décision de reculer.
Tu aurais pu choisir la solution d’attendre qu’une autre personne prenne la décision à ta place ! Je ne connais pas ton caractère, ta personnalité vraie !
Ta personnalité est peut-être engendrée par celle d’une autre ! Tu vas peut-être attendre longtemps, très longtemps qu’une personne te dise quoi faire ! Fais-tu confiance à ton voisin, ou à toi-même ? La personne qui te guidera peut se tromper. Elle peut t’entraîner vers ta perte, comme vers la victoire !
Vas-tu tout de même là suivre ? N’oublies pas que tu es une entité, donc tu n’as besoin que de toi pour décider. Tu peux prendre conseil autour de toi, mais la décision finale t’appartient. Tu as le choix de dire oui ou non, personne ne peut décider à ta place de ce que tu dois faire, une personne peut te faire part de son expérience, afin que tu apprennes par sa connaissance, mais en finalité, c’est toi qui dois faire le jugement de ce que tu veux, et non une personne extérieure.
Enfin, peut-être que tu avanceras. Alors, sans en connaître la raison, tu commenceras à mettre un pied devant l’autre. Prudemment, tu marcheras. Tes mains, ne toucheront toujours pas les parois. La consistance du sol où tes pieds reposent te sera toujours inconnue. Tu ne sais pas vers quoi tu marches, ni pendant combien de temps, d’ailleurs, tu ne te poses même pas la question. Tu as la sensation de marcher, mais tu ne sais même pas si ce sont bien tes pieds qui te portent.
Tu sens tes yeux s’écarquiller pour voir l’invisible. Cette galerie te semble interminable et pourtant, tout en marchant, tu sens un changement s’établir en toi. Le poids de tes bras ce fait de plus en plus faible au fil du temps et du trajet. Tu n’en connais plus la longueur. Tu ne sens ni tes mains, ni tes articulations. Tu te surprends même à les toucher, pour avoir la certitude qu’ils font toujours parties de ton corps. Il en sera de même pour tes jambes, tu sais que tu marches, mais tu ne sens plus le mouvement de celle-ci. Petit à petit, une métamorphose psychique s’établira en toi.
Une crainte indescriptible t’envahira, tu auras l’impression de ne plus savoir qui tu es, tu auras l’impression d’être une autre personne, mais tout en gardant ta personnalité. Savoir que tu as des membres ne te préoccupera plus, tu auras la sensation que ton corps se désagrège et tu continueras d’avancer.
Tu te sentiras aussi léger que l’air et à la fois aussi lourd que le plomb. Cette légèreté, aura prise naissance par l’oublie de ton corps. Cette lourdeur, sera produite par la naissance d’une chose que tu n’as jamais connue, tu sentiras maintenant l’énergie qui se trouve dans ton corps et ton cerveau.
Tu auras l’impression de ne plus avoir de chair, plus de muscles, plus d’os. Tu ne sentiras que ton cœur battre dans ta poitrine. Tu sentiras ton cerveau prendre du volume, l’énergie qui s’en dégagera te fera frémir. Car jusqu’à présent, tu avais eu l’habitude de sentir ta chair.
Tu ne connaissais même pas l’existence sensorielle de ton cœur, de ton cerveau et de ton énergie. Alors que maintenant, tu sens ton cœur battre dans ta poitrine, ton cerveau bouillir dans ta tête et ton énergie te parcourir jusqu’au plus profond de toi. Par contre, tu ne sens plus ton corps ni ta chair.
Lorsque tout ce qui est humain ne fera plus partie de tes souvenirs. Lorsque tu n’auras plus conscience de ton passé, de ton savoir, de ton présent, de ton avenir, de ton instruction. Lorsque tu ne sauras plus ce qu’est ton corps, ton visage, ton poids, ta taille. Lorsque tu n’auras plus le souvenir de ta famille, de ton voisinage, de la société. Lorsque tu ne seras plus qu’énergie pure, alors seulement, tu sentiras une douce chaleur venant du bout de cette galerie.
Tu ne sais par quelle force tu seras attiré vers cette chaleur, mais tu avanceras confiant.
Au bout de cette galerie, tu sentiras une immense plaine, sans fond ni plafond, sans parois, le vide total.
Tu resteras là à attendre.
Au bout d’un temps indéfinissable, tu apercevras un long chemin. Il sera sur ta droite, flottant dans le vide. Le chemin sera large, au bout de celui-ci, se trouvera une porte ouverte, offrant une douce chaleur. Une faible lumière s’en dégagera et une énergie fragile t’attirera vers cette porte.
C’est peut-être le chemin que tu prendras, car celui-ci est large et confiant !
Un autre chemin face à toi, te sera offert. Celui-ci est moins large, mais de même longueur. Il flottera également dans le vide, et la porte ouverte de celui-ci dégagera une chaleur un peu plus forte. La lumière sera plus vive, et une énergie un peu plus puissante t'attirera à elle.
C'est peut-être le chemin que tu prendras, bien que celui-ci soit plus étroit !
Enfin, le dernier chemin sera sur ta gauche. Il ne sera pas plus large que ton pied et bien plus long que les deux autres. De la porte, se dégagera une chaleur intense. La lumière sera aveuglante et une énergie toute puissante s'en dégagera et t'attirera à elle. C'est peut-être le chemin que tu prendras bien qu'il ne soit pas plus large que ton pied !
Un nouveau choix, une nouvelle épreuve te sont demandés
Entre ces trois chemins, lequel prendras-tu ?
Les portes se trouvant au bout de ces chemins, t'apporteront chaleur, lumière et énergie. Celles-ci seront peut-être pour toi, les portes de l'amour, les portes de la sérénité, les portes de la paix, les portes de la tolérance, les portes de la patience, les portes du respect ou les portes de l'humilité ?
Ne vois-tu rien de magique en ces mots ?
Amour, sérénité, paix, tolérance, patience, respect et humilité !
Je peux prendre chaque mot et les détailler un à un.
Tu vas voir comment cela peut être magique !
AMOUR
Amour des hommes, de la nature et tout ce qui vit, que tu saches aimer sans limite, sans rien attendre en retour. L’amour inconditionnel, l’amour ne formant qu’un, l’amour qui te fait pleurer de bonheur.
SERENITE
Afin que tu trouves le calme dans ton corps, dans ton cœur et dans ton esprit.
Que tu sois calme et tranquille, sans trouble avec toi-même, afin que quiconque te regarde, trouve également la paix en lui et voit sa lumière.
PAIX
Pour que tu sois exempt de toutes sortes d'agressivités, pour que la violence n'existe plus en toi et que le simple mot d'impulsivité soit banni de ta mémoire.
TOLERANCE
Pour que tu respects la liberté de ton prochain, ainsi que ses manières de pensées, quel que soit sa race, quel que soit ses opinions politiques et quel que soit sa religion. Que tu sois indulgent dans tes relations sociales et professionnelles.
PATIENCE
Afin que tu supportes sans réagir, les maux, les incommodités, les injures ou les critiques que l'on pourrait te dire ou te faire.
La patience, est l'interjection qui t'invite à ne pas t'irriter ou te lasser, afin que tu persévères sans jamais baisser les bras.
RESPECT
Afin que tu adoptes une attitude qui consiste à ne pas porter atteinte à quelque chose ou à quelqu'un, tel que ; Le respect de la vérité, le respect de l'être humain, le respect de l'humanité tout entière, le respect de tout ce qui vie afin que tu trouves le respect de toi-même.
HUMILITE
Pour que tu t'abaisses volontairement devant tes semblables, afin que ceux-ci puissent trouver leurs forces.
Contrairement à ce que l'on peut dire, celle-ci n'est pas un signe de faiblesse, mais un signe de puissance. Car il est bien plus difficile de s'abaisser devant ces semblables, que de bomber le torse !
Un être de lumière m'a fait toucher du doigt ces sept commandements, qui pour moi, sont maintenant l'essence même de ma vie.
Une fois que tu auras passé cette porte, celle que tu auras choisie, tu apprendras à te regarder dans un miroir. Ce miroir, ne reflétera pas ton image corporelle, mais reflétera ton mental. Elle te montrera l’intérieur de toi, au lieu de te montrer ton corps, elle te montrera ton âme, ton énergie. Ce miroir te montrera qui tu es réellement, une entité qui te surprendra !
Alors, tu devras entamer un combat féroce avec toi-même. Il te faudra connaître la personne que tu verras dans ce miroir. Etant donné que tu as toujours eu l’habitude de juger une personne à ce que tu vois ou entends, là, il faudra que tu te juges toi-même. A chaque jugement que tu feras, il y aura un contre puisque tu te défendras par rapport à ce jugement. Jusqu’à ce que tu ne te juges plus, mais que tu acceptes qui tu es devenu.
Être un humain de nos jours, comme depuis la nuit des temps, c’est présenté un caractère selon son entourage, tout comme toi. Un caractère, est basé en rapport au vécu et au voisinage. Tu instruis une certaine image de toi, bonne ou mauvaise, d'après ta position sociale, professionnelle, ou sentimentale ou culturelle, Tu donnes en fin de compte, une image de toi pour pouvoir être quelqu’un dans cette société. Tu classes le caractère de ton voisin en fonction de ce qu'il veut bien te montrer, ou de ce qu'on te dira de lui, et surtout, en accord avec l’image que tu as de toi-même ou des autres.
Une personne pauvre, à peu d'intérêt, ou beaucoup d’intérêt pour toi en accord avec l’éducation que tu as eu.
Peu d’intérêt car tu peux cataloguer cette personne parmi les gens peu intelligents, et ou peu fréquentables.
Pourquoi ?
Est-ce parce que tu penses que tu ne peux rien tirer de cette personne ? Qu’elle ne t’apportera rien si ce n’est des ennuies ? Que sa conversation sera aussi pauvre que son état ? Est-ce que tu auras peur que sa pauvreté soit contagieuse ? Est-ce de la culpabilité de ton état par rapport à cette personne, car ton niveau social est différent du sien et que tu te sentiras gêner ?
Son contraire, est-ce que tu peux te sentir à l’aise avec elle, car tu te sentiras important. Tu auras l’impression d’être supérieur à cette personne et, inconsciemment, ou consciemment, tu lui feras sentir. Tu lui demanderas si elle a besoin d’aide, dans un esprit que tu penses de générosité, mais en fin de compte, tu agiras de cette façon car par une bonne action, tu seras important pour cette personne, chose que tu n’arrives peut-être pas à faire avec les personnes du même niveau que toi.
Par contre, elle peut présenter de l’intérêt pour toi si cette même personne présente une apparence aisée, celle-ci te paraîtra respectable et intelligente. Tu chercheras son contact et tu seras bien. Cette personne aisée peut t’être utile, pour ton travail, pour ta vie personnelle ou pour tout autre chose.
Cette idée sur la pauvreté et l'aisance peut être péjorative pour toi ! Mais regarde autour de toi, ne connais-tu pas de personnes réagissant de la sorte! Si c'est le cas, ne te sens-tu pas le devoir moral de leurs faire prendre conscience de leurs façons de voir les choses! Qu’une personne n’est pas ce que l’on pense par rapport à son aspect physique, mais par rapport à ce qu’elle est de vrai, lire ce qu’elle a dans son âme, lire ce qu’elle a dans sa personnalité vraie. Mais pour cela, il faut apprendre à la connaître, sans jugement, sans préjugé non plus, il faut la prendre comme elle est, afin qu’elle se montre vraie, qu’elle ne craigne pas ton jugement.
Imagines toi dans un magasin. Un homme y pénètre, il est mal rasé, a des cheveux gras en bataille, montrant qu'il ne c'est pas peigné depuis plusieurs jours. Ces vêtements sont usés et sales, ces chaussures baillent et laissent entrevoir des pieds sans chaussettes. Cette personne ressemble à un homme sans domicile fixe, un homme que l’on n’ose pas aborder de peur qu’il ne nous donne des poux ou bien d’autres maladies.
Une autre personne entre à son tour dans ce magasin, on la remarque tout autant que la première, mais pour des raisons différentes. Cette deuxième personne, est très élégante. Une odeur de parfum de marque se répand dans l'atmosphère. Une chemise de soie est blousée sur un pantalon à pince. Cette personne, ressemble à quelqu'un de tout à fait respectable, car elle nous rappelle ce que nous aimerions être, ou ce que nous sommes.
A ton idée, vers qui vont ce diriger l'agent de sécurité et le vendeur en voyant ceux-ci ?
L'agent de sécurité, suivra d'un œil plus ou moins discret le client paraissant démuni, de peur qu'il ne vole tels ou tels articles.
Alors que le vendeur, emboîtera le pas de l'autre client car il est sûr qu'il est venu dans l'intention de faire quelques dépenses. C'est peut-être le contraire que ces deux employés auraient dû faire ! Ils ont établi un jugement par rapport à un contact visuel, à une normalité et un automatisme Soit ce jugement est fait par un réflexe professionnel, ou bien, il est naturel, car il est mis en avant depuis sa jeunesse et jamais contredit par ses parents ou son entourage. Ils ont fait ce que l'on demandait d'eux, sans faire appel à eux-mêmes. En fait, ils ont suivi les instructions et ont réagit par automatisme.
La moralité de cette histoire, c'est qu'il ne faut pas juger telle ou telle personne d'après son aspect extérieur, mais plutôt aller à sa rencontre, et apprendre à la connaître. Et même lorsque tu connaîtras cette personne, tu ne pourras toujours pas la juger.
Tu ne peux donc pas juger celui que tu connais. Alors raison de plus pour ne pas juger celui que tu crois connaître ou celui que tu vois pour la première fois!
La richesse de l'être humain, ne se trouve pas dans son aisance, mais dans son cœur !
Tu définis toujours un être humain en fonction de ces agissements. Une personne te plaira ou te déplaira, suivant son activité orale, morale, physique ou psychique, suivant ce que la société te réclame. Mais cette personne que tu juges, agit également en fonction de ce que la société lui demande !
Pourquoi cherches-tu une personne stéréotypée, alors que celle-ci n'existe pas ?
Tu trouveras toujours une occasion de critiquer. Tu classes ton voisin en rapport à toi-même. Mais toi-même, qui es-tu, le sais-tu ? Tu cherches à travers les autres une image de toi. Mais tu ne connais pas ta propre image, alors tu critiques. Tu te diras ; si cela avait été moi, j’aurais plutôt fait comme ceci, ou comme cela, j’aurais dit ceci ou cela. Tu te diras ; il aurait dû… ou, il faudrait qu’il… Mais tout ce que tu peux dire, tu le dis à travers toi, à travers tes connaissances, à travers tes convictions. Mais celles-ci te sont propres, elles ne s’adressent qu’à toi, tu ne peux pas, tu n’as pas le droit de penser à la place d’une autre personne. Chaque personne a son propre chemin à faire, tu n’as pas le droit de lui imposer le tien, ton chemin t’appartient, il ne concerne que toi !
La galerie dans laquelle tu te trouves, est le chemin te conduisant vers la porte qui t'aidera peut-être à mieux te connaître.
Regarde autours de toi, et dis moi ce que tu vois ;
Ne distingues-tu rien ?
Est-ce toujours le noir ?
Pourtant, il pourrait faire aussi claire qu'en plein jour ! Lorsque tu atteins cette porte, tu vois cette clarté, parce que tu commences à regarder en toi. La carapace qui recouvre tout être humain, disparaît lorsque tu passes cette porte.
Cette carapace si lourde à porter, au fil des années, t'écrase au sol. A aucun prix tu ne veux l'enlever, car à ce moment là, tu mettrais à nu ta véritable entité. Et cela, tu ne le veux pour rien au monde, et tu as beaucoup de mal à passer cette porte à cause de ce seul fait, conscient ou inconscient.
Si tu arrives à surmonter cette épreuve, tu franchiras la porte de la vérité.
Tu as peur d'ôter cette carapace ! Tu penses que sans cette couverture, tu deviendras fragile, vulnérable, influençable, accessible à toutes personnes voulant profiter de toi !
N'oublies-tu pas que tu es une entité, et que tu as ta propre volonté ?
Toi seul prends la décision d'accepter ou de refuser. La faiblesse est pour la personne qui veut bien là prendre. Je peux même te dire que la faiblesse ou la force sont en fait deux mots qui se complètent.
La faiblesse, c'est toi qui la crée, d'après ce que l'on dit ou demande de toi. L'être humain cache souvent sa "faiblesse" derrière une agressivité visible.
L'être humain dit "fort", se retranche sur un langage, un comportement protégeant son hypothétique image.
La véritable force, si l'on peut dire, se trouve dans son intelligence et celle-ci, n'a besoin d'aucune façade.
La galerie dans laquelle tu te trouvais, était la fissure de ta carapace et l'énergie derrière cette porte est le cœur de toi-même. Laisses aller doucement cette carapace qui t'étouffe ! Ce masque que tu portes est vivant, il n'a qu'un seul maître, toi. Tu lui fais changer de forme selon ton bon plaisir. En fonction de ce que l'on attend de toi.
Ce masque, au fil du temps, va se resserrer. Tu finiras par ne plus supporter le rôle que l'on te demande de jouer. Au lieu de le retirer, tu t'en forgeras un autre, plus dur encore. Plus le temps passera, plus tu entreras dans le piège que l'on te tend, pour finir prisonnier de toi-même.
Il te sera de plus en plus difficile de te sortir de ce carcan invisible. Croyant que dans ce monde une personne forte peut vivre sans problème, tu reculeras la barrière de la douleur. Tu diras aux gens qui t'entourent :"je suis gentil, mais attention, je peux être très méchant !"
De ce seul fait, bien que tu te dises calme et doux, tu te couvres derrière cette forme d'agressivité pour être intouchable. Et là, tu te sens fort auprès des autres ! Mais ceci est à double tranchant, en toi, tu deviens de plus en plus vulnérable car tu produis un déséquilibre dans ton entité.
Toujours cette façade derrière laquelle tu te caches !
N'ais aucune crainte à te montrer au grand jour, ton jardin secret se trouve dans ton âme, non dans ton vécu. Ton âme est ta véritable entité, c'est toi à l'état pur ? Ne cherche pas à te montrer différent de toi-même, soit vrai, soit franc.
Pour trouver la vérité de ton entité, il faudrait que tu remontes à tes origines. Pour parvenir à celles-ci, puise au plus profond de ta mémoire. Que tu recules les barrières du temps, année par année, heure par heure, minute par minute, seconde par seconde. Il faut que tu fasses ressurgir les moindres détails de ton passé, de ton être. Continue toujours ton ascension cherche ta plus tendre enfance, plus tu avanceras vers les souvenirs de ta jeunesse, plus tu seras vrai. Car à cette époque, le vécu n'avait pas encore atteint ton image extérieure.
Avance doucement vers l'origine de ton entité.
A ta naissance, apparemment, tu n'avais que le vécu de tes parents. Ceux-ci, en t'ayant conçu, ont incorporé leurs vécus dans ton inconscience. Tu as des agissements dans la vie, qui te vienne du vécu que tes parents t'ont transmis. Tu n'as pas conscience de cela, mais ils sont là bien présent.
C'est ce que l'on appelle "l'hérédité".
L'hérédité, n'est pas une fatalité ! C'est le caractère que t'ont donné tes parents à ta naissance, afin que tu puisses effectuer tes premiers pas dans la vie.
Regarde par exemple les animaux sauvages. Dés leur naissance ils craignent l'homme et non pas les autres animaux.
C'est une belle preuve du savoir que leurs parents offrent avant leur naissance, non ?
Le subconscient des animaux sait déjà à sa naissance que l'homme est le plus grand prédateur de tous les temps. Ils leurs instaurent dés que la vie apparaît, qu'il faut se lever pour fuir les prédateurs de toute sorte. Un chien dans la maison, avant de ce coucher, tourne en rond. Du temps où il était sauvage et vivait dans la nature, le chien faisait cela afin de coucher les herbes pour pouvoir s’allonger dessus. Une chienne qui a des petits, mange les déjections de ses petits afin de ne laisser aucune trace d’eux. Un chat recouvre aussi ses besoins, non pas par propreté, mais plutôt afin de ne laisser aucune trace de son passage. Nous même, si nous faisons des réserves de nourritures, cela nous vient des temps où nous manquions de nourritures. C'est une belle preuve que les animaux donnent, beaucoup de personnes pourraient appeler cela de l'instinct !
Maintenant, il faut que tu comprennes que tu dois développer ta propre entité, car elle est là bien présente. Tu es unique au monde ; personne ne t'égale, et tu n'égales personne. Un être humain doit être ce qu’il est, et non ce que l'on veut qu'il soit.
Pourquoi, toi que je regarde, passes-tu ton temps à te détruire, alors que tu as tout à construire ?
Pourquoi n'y a-t-il pas plus d'êtres humains derrière cette porte ?
Nous ne sommes qu'une poignée ayant connaissance de cette enceinte, alors que nous pourrions être des milliers ! Cette porte est dans le cœur et dans l’âme de tous, mais grand nombre de personnes n’en ont plus conscience.
Tu veux le bonheur, et tu ne fais rien pour l'obtenir. Tu penses toujours que le bonheur passe par le confort matériel ?
Mais qu'est-ce que le confort, une suite d'objets que tu disposes d'une façon précise dans une pièce ! Un paquet de billets rangé au fond de ton portefeuille ! Mais qu'est-ce qu'un billet, rien d'autre qu'un morceau de papier pour lequel la société te demande d'y mettre beaucoup de valeur. La richesse monétaire et matérielle, n'est qu'éphémère. Elle dure le temps que tu passes sur terre. Et pourtant, sans elle, tu dis que tu ne peux vivre.
Mais moi je te le dis, la richesse que tu entreposes ne te suivra pas dans ta vie postérieure. Seul ton entité ne te quittera pas. Développe la richesse qui sommeille en toi, recherche la perfection de ton entité, et tu obtiendras l'inestimable. Tu ne dois pas mettre toute ton importance sur le confort matériel et pécuniaire.
Certains humains disent que je suis fou. Mais moi je te demande, où démarre la folie et où démarre le bon sens !
Tu dis qu'une personne folle est une personne qui a perdu la raison. Ou dont le comportement sort de l'ordinaire. Que son esprit est dérangé et enfin, que celui-ci est anormal.
Mais à ton avis, sur quel critère te bases-tu. Où commence la raison et où finit-elle !
La raison se dit de la capacité de jugement par laquelle l'homme est capable d'organiser, de systématiser sa connaissance et sa conduite, enfin d'établir des rapports vrais avec le monde.
Dans certaines théories, c'est un système de principes qui dirige l'activité de l'esprit et forme une règle. Un modèle idéal de connaissance et d'action. C’est également la faculté pensante et son fonctionnement. Ce qui permet de connaître, juger et agir, conformément à des principes (considéré comme plus ou moins stables), mais sans préjuger la valeur de cette connaissance ou de cette action. La raison se dit également, et en conclusion, de la faculté qui permet à l'homme de distinguer le vrai du faux et le bien du mal.
Mais qu'est-ce que le vrai ou qu'est-ce que le faux ?
Peux-tu me démontrer où commence le faux et où s'arrête le vrai, peux-tu me démontrer où commence le mal et où s'arrête le bien !
En supposant bien sûr, que l'on respecte l'entité humaine !
La raison est toujours basée par rapport à une société, à ce que l'on exige de toi, pour vivre avec tes semblables. La raison est basée sur une majorité. Cette majorité est faite par le plus grand nombre de voix déterminée par un vote. Donc, je peux dire que la raison est donnée par un vote moral établi par un groupe de personne.
Alors, si tu t'écartes de cette majorité, tu deviens irraisonnable !
La folie se dit d'un manque de jugement et de bon sens. Tout ce qui n'est pas palpable, tout ce qui ne peut être vu ou senti, fait partie du fantastique, de la folie, de l'irrationnel.
Le fantastique, se dit d'une personne qui se laisse aller à ces rêveries, à sa fantaisie qui est crée par l'imagination et qui n'existe pas dans la réalité.
Alors, si tu penses que la folie démarre dans l'irréel, dans le non palpable et dans le fantastique, ou la fantasmagorie, alors c'est vrai, je suis fou. Car l'irréelle pour toi, est devenue réalité pour moi. L'impalpable pour toi, est devenu palpable pour moi et le fantastique est bien présent. La différence entre toi et moi, c'est que toi tu crois en ce que tu vois, par contre moi, je crois en ce que je sens. C'est pourquoi tu es encore dans l'ombre de toi-même et que pour moi, il fait grand jour.
Si tu crois en ce que tu vois, dis moi si tu crois en l’amour, si tu crois en la passion, si tu crois à la haine, à la colère, à l’indifférence, à la patience, et à tous les autres thermes qui définissent un sentiment. Un sentiment ne se voit pas, n’est pas palpable, et pourtant, tu y crois.
Ne juge pas une personne de folle, car elle a peut-être tout simplement une autre vision des choses que toi, elle voit peut-être quelque chose que tu ne peux voir.
Tu peux également me dire que je suis un marginal ! Mais qu'est-ce qu'un marginal ?
Tu me dis, que c'est une personne qui n'entre pas dans l'essentiel, dans l'activité principale. Que c'est qu’une personne qui vit en marge de la société !
Jésus-Christ était donc un marginal !
Martin Luther King était aussi un marginal, et beaucoup d'autres encore !
Pour toi, l'essentiel veut dire qu'il est capital de vivre dans la norme. Qu'il est important de suivre la discipline sociétaire et humanitaire ? Pour toi, vivre en marge de la société, c'est ne pas se plier à une doctrine établie depuis des siècles et qui évolue en fonction du modernisme et de ce qu'une majorité de dirigeants réclame de toi !
Depuis des années, des siècles, voire même des dizaines de siècles, des humains nous ont inculqué leurs règles, leur façon de penser et leur façon d'agir. Ceci est devenu une méthode de vie, c'est d'ailleurs une norme. Et si tu t'écartes de cette norme établie depuis des siècles, alors tu deviens un marginal.
Donc, tu peux me considérer comme un marginal. Pour moi, l'essentiel ce n'est pas de vivre dans la norme, c'est de vivre d'abord avec moi. En vivant bien avec moi, je vivrais bien avec toi, car je te respecterais pour ce que tu es, et tu me respecteras pour ce que je suis. Il n'y a pas de norme pour l'être humain, chaque cas est unique. La normalisation est la conformité à la moyenne générale, pris en fonction des réactions par rapport à ces lois.
Je te dis donc, recherche la vérité de ton entité. Respecte ton âme, cherche ta lumière et réagit avec ton prochain, comme tu aimerais qu'il réagisse avec toi.
Et toi, où te situes-tu dans cette généralité, crois-tu que la société respecte ton entité ?
Certains m'ont dit que j'étais un envoyé de Dieu !
D'autres m'ont affirmé que j'étais habité par le Diable !
Donc, cela voudrait dire que je peux avoir plusieurs facettes ?
Le voyage que j'ai fait dans l'au-delà, m'a fait prendre conscience de ce que j'étais et de ce que je serais. Dieu m'a crée libre, et m'a laissé repartir libre ! Tu essayes de me donner un qualificatif en accord avec ton propre caractère et d'après tes convictions sociales ou religieuses. Il ne te vient pas à l'idée que je puisse être moi, tout simplement ?
Pourquoi veux-tu me mettre une étiquette sur le dos ?
Pourquoi cherches-tu une faille, alors que peut-être il n'y en a pas ?
Je suis celui que je suis, et tu es celui que tu es, ne cherche pas à savoir qui je suis, mais cherche plutôt à savoir qui tu es. Nous sommes tous des enfants de Dieu et le Diable nous habite tous, Nous avons tous le bien et le mal en nous, et heureusement ! Sinon, comment savoir que nous faisons du bien si nous n’avons pas connaissance du mal ? Ou bien, comment pouvons nous savoir que nous faisons du mal si nous n’avons pas la connaissance du bien ? Nous avons toujours le libre choix, faire le bien ou le mal. Notre libre arbitre est en nous, quoi que nous fassions, nos actes auront des répercutions sur notre entourage. Soit, la lumière qui est en nous pour le bien, soit l’ombre pour le mal...